Mes débuts, mes erreurs, mes conseils

Mes débuts, mes erreurs, mes emm… conseils.

Comme on l’a vu dans cet article, le régime hypotoxique est axé sur la suppression :

  1. des produits laitiers animaux
  2. du gluten
  3. des cuissons fortes ( + de 110°C)

Vous pouvez vous en douter, réussir à respecter ces règles ne s’est pas fait en un jour. Le chemin n’est pas toujours clair, et éviter les pièges, pas toujours facile. Laissez-moi vous raconter…

Mes débuts

Supprimer les produits laitiers animaux

Intolérante au lactose depuis l’enfance, je ne consommais finalement que du fromage. Du coup, supprimer les produits laitiers m’avait paru facile à respecter.
C’est vrai que l’idée de ne plus manger de fromage ne m’enchantait pas, mais bon, j’avais vraiment mal !! Donc j’ai voulu essayer sur quelques mois.

Pour que ce soit plus facile, j’ai pensé aux Français vivant à l’étranger.
Avec une fille expatriée et une autre très voyageuse, j’ai l’occasion de comparer différentes alimentations, et je suis souvent surprise par des goûts, des textures ou même des couleurs inhabituelles.

Mais quand je suis devant des baguettes ou croissants dits « français », là je reste souvent… perplexe ! Visiblement, ce savoir-faire est difficile à reproduire (surtout avec des produits de base différents).

Vous pouvez demander à n’importe quel expatrié, trouver du pain français digne de ce nom relève de » Mission Impossible ». Et Tom Cruise n’aide en rien !
Il en est de même pour nos fromages qui, en plus, quand on les trouve, coûtent un bras… voire deux !

trouver du pain français digne de ce nom relève de Mission Impossible

Donc quand j’ai réalisé « plus de fromage », j’ai pensé :

« Pas grave ! Je suis une expatriée en Hypotoxie, nouvelle contrée à découvrir ! »

NB : ne cherchez pas le mot « hypotoxie » dans le dictionnaire, je l’ai inventé pour l’occasion 😉

Et finalement, ça se passe plutôt bien !

Supprimer le gluten

Là, c’était plus compliqué…
Parce que d’abord le gluten, c’est quoi ? Pour moi, c’était très flou.
J’ai donc cherché. Et j’ai compris : le gluten se forme lorsque la farine de certaines céréales (dont le blé) est mélangée à l’eau. Vous pouvez lire à ce sujet l’article publié ici (oui j’ai VRAIMENT cherché à comprendre !)

Donc exit le pain, les viennoiseries, mais aussi les pâtes. Arrrgh !!!

Ce que je ne savais pas encore, c’est que l’industrie agroalimentaire utilise les propriétés du gluten dans une multitude de produits. En lisant attentivement les étiquettes, j’ai trouvé la présence de gluten et de blé dans des produits aussi divers que la sauce soja… ou les charcuteries !

Pour éviter un casse-tête permanent, j’évite maintenant au maximum les produits préparés et/ou transformés. Avec le temps, riz, quinoa, légumineuses, fruits et légumes frais (en bio de préférence) sont devenus mes meilleurs amis.

Et pour apprendre à les préparer, je suis devenue une chasseuse de recettes !

Mais trouver des recettes, c’est facile : j’ai une bonne dizaine de livres à la maison et internet est une mine d’or. En revanche, trouver une recette adaptée au régime hypotoxique est une autre affaire…

Du coup, je mélange allègrement 2 ou 3 recettes différentes. Je supprime et remplace certains ingrédients, j’adapte, et je teste. Quand elles ont passé honorablement mes critères de sélection… je vous les propose !

Maîtriser la cuisson douce

Honte à moi… passer à la cuisson douce est encore un challenge pour moi.
Par exemple, je ne maîtrise vraiment pas la cuisson à la vapeur : presque tous mes essais se sont révélés décevants, ou juste insipides 🙁
Mais j’y travaille !!

Lorsque j’aurai progressé et que mes conseils seront valables, je les partagerai avec vous, promis – juré (non, pas craché).
En attendant, depuis le début de mon aventure hypotoxique, j’ai fortement réduit ma consommation de viande (c’est déjà bon pour la planète) ; j’ai également supprimé les grillades, car c’est un moyen facile d’éviter les glycotoxines.

Mes erreurs

Vous allez le voir, j’en ai commis quelques unes… 🙁

Première erreur : être pressée

Pressée d’éloigner la douleur, pressée de retrouver une certaine qualité de vie, pressée d’avoir des résultats.

J’ai donc choisi le chemin qui m’a paru le plus rapide et le plus simple : supprimer tous les ingrédients mis en cause par le Dr Seignalet.

D’un seul coup, j’ai dit adieu à tout ce qui contenait du lait ou du gluten. Sans transition.
C’est comme ça que j’ai commis ma deuxième erreur :

Deuxième erreur : adopter une mono-diète

Par manque de temps, d’idées et… par flemme, je me suis contentée de manger surtout des œufs, un peu de riz et des bananes.

T’as mangé tous mes frères ??

Bon, j’aime les œufs, sous toutes leurs formes. Mais la mono-diète est une TRÈS mauvaise idée, vraiment pas idéale pour rester en forme.

Conséquences de ma mono-diète : perte de poids, fatigue, et taux de cholestérol record. Aïe !

C’est seulement après plusieurs semaines que j’ai diversifié mes repas, en intégrant les légumineuses, légumes frais et poissons (entre autres bonnes choses).
Du coup, j’ai repris mon poids habituel… et j’attends mon prochain contrôle de cholestérol 🙂

Troisième erreur : être extrémiste

Dès le début, j’ai voulu respecter strictement les consignes alimentaires. Facile quand on mange chez soi, mais comment faire à l’extérieur ?
Je reconnais que mon nouveau mode d’alimentation a de quoi embarrasser ma famille et mes amis. Sans parler de la petite virée au resto qui devient un vrai casse-tête !

Que faire ? Voici mon conseil :

Assouplissez les règles, et savourez les bons moments quand ils se présentent.

Au restaurant, je choisis salade ou crudités, poisson, fruits frais ou sorbet : je limite les risques, et si la douleur revient (48h après généralement), et bien… c’est le prix de l’amitié 😉

Et quand je suis invitée, j’ai le choix :

  • je peux préparer mon repas (ou une partie) pour simplifier l’organisation de mon hôte,
  • ou bien je peux amener et partager des aliments « sûrs », lors d’un apéro dînatoire par exemple.

Mais je remarque que, de plus en plus souvent, chacun s’organise pour que les différents régimes alimentaires (végétarien, végan, sans gluten, etc.) ne soient plus des obstacles à la convivialité. Et c’est tant mieux !

Quatrième erreur : manquer de curiosité

J’aurais dû lire TOUTES les étiquettes, j’aurais perdu moins de temps !

C’est pourtant une habitude que j’ai depuis plusieurs dizaines d’années pour détecter le lactose, mais je n’ai pas eu le réflexe de l’appliquer tout de suite pour le blé et le maïs par exemple.

Ce qui a généré des douleurs dont je ne comprenais pas l’origine.

Tout s’est peu à peu éclairci quand j’ai étudié de près les étiquettes.
Le gluten de blé est omniprésent, et dans les articles du rayon « sans gluten », il est souvent remplacé par… la farine de maïs !! 😮
D’où l’importance de bien lire les étiquettes pour savoir ce que l’on avale !
Surtout que l’étiquetage obligatoire en France, même s’il est imparfait, nous protège assez bien, nous pauvres consommateur.trices ignorant.es.

Mon conseil : lisez les étiquettes !

Voilà, je vous ai fait part de mes plus grosses erreurs, qui ont eu une incidence pendant les premiers mois de mon régime. Pour vous éviter de les reproduire, vous pouvez suivre ces quelques conseils :

Mes conseils

  • Plutôt que vous focaliser sur ce que vous ne devez plus manger, commencez par explorer et intégrer de nouveaux aliments, de nouvelles habitudes.
    Enrichissez votre patrimoine culinaire, partez à la découverte de nouvelles saveurs ou redécouvrez des plats traditionnels qui, avec un léger aménagement peut-être, pourront s’intégrer dans ce régime.
  • Prenez votre temps pour modifier votre alimentation : « chi va piano, va sano e va lontano » (qui va doucement, va sainement et va loin).
  • Restez à l’écoute de votre corps, et soyez attentif.ves aux signaux d’alarme. Au moindre souci : voyez un médecin !
  • Faites contrôler régulièrement vos constantes pour repérer d’éventuelles carences, et n’hésitez pas à prendre des compléments alimentaires si besoin.
  • Évitez les plats préparés/transformés par l’industrie agroalimentaire : en plus du blé ou du lait, ils sont bourrés d’additifs dont il vaut mieux se passer !
  • Apprenez à décrypter les étiquettes : c’est une habitude pleine de bon sens, et ça permet de visualiser précisément ce qu »on » nous fait avaler.
  • Soyez patient.e : même si vous ne suivez pas le régime dans son ensemble, manger plus sain est déjà une victoire pour votre santé 😉

J’espère que ce récapitulatif vous aidera à vous sentir plus à l’aise avec la diète hypotoxique. N’hésitez pas à poser des questions si certains aspects vous paraissent encore opaques, j’essaierai de les éclaircir à la lueur de mon expérience 😉

Alimentation hypotoxique : mes débuts, mes erreurs, mes conseils
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